Le jeune Prince de Byzance était particulièrement satisfait de sa performance d’acteur. Cela faisait déjà près d’une semaine qu’il était arrivé sur les terres de Bretagne et jamais encore quelqu’un n’avait soupçonné qu’il ne fut pas qu’un simple messager venu ici pour annoncer l’arrivée prochaine du Prince. C’était un défi risqué parce que chacune de ses paroles et attitudes devaient être mesurées avec le plus grand soin mais il appréciait les défis. D’autant qu’il ne savait pas quelle serait la réaction des gens qu’il avait côtoyé quand ils apprendraient la vérité.
Le jeu s’était corsé depuis quelques jours, alors qu’il devait commencer à cacher des choses à la délégation de Byzance. Bien sûr, eux savaient qu’ils avaient affaires avec le Prince Constantin. Mais aucun ne pouvait imaginer que des ailes en duvet blanc poussaient lentement dans le dos du fils de l’Empereur. Soigneusement collée à sa peau au moyen d’un bandage très serré, cela commençait presque à lui faire mal. Deux choses à cacher en même temps, cela relevait d’une certaine difficulté et, pendant un temps, le jeune homme avait envisagé très sérieusement la possibilité de laisser tomber son déguisement afin d’admettre qu’il était bel et bien un Prince. Mais c’était à ce moment qu’on lui avait demandé d’assister une organisatrice pour préparer l’arrivée du jeune représentant de la famille impériale.
Il aurait pu avouer à ce moment-là mais il commençait à apprécier l’idée de simplicité qui se dégageait de son personnage et désirait faire un dernier test. C’est la raison pour laquelle il avait accepté avec joie et s’était donc rendu dans la salle à manger. A défaut d’une véritable Table Ronde pour se réunir, on leur avait indiqué cette salle, vide et bien lavée après le repas de midi. Constantin n’avait strictement aucune idée de la personne à laquelle il allait devoir parler, on lui avait simplement dit qu’elle se prénommait Deidre et que ça devrait bien se passer. Il ignorait ce qu’on voulait lui dire par là mais devait avouer ne pas trop s’inquiéter pour le moment.
Il attendait depuis seulement quelques minutes quand il entendit la porte s’ouvrir, il se releva donc rapidement sur ses deux jambes, et sur sa canne, pour s’incliner poliment devant la nouvelle venue.
- Demoiselle Deidre, je présume ? Enchanté.
Le jeu s’était corsé depuis quelques jours, alors qu’il devait commencer à cacher des choses à la délégation de Byzance. Bien sûr, eux savaient qu’ils avaient affaires avec le Prince Constantin. Mais aucun ne pouvait imaginer que des ailes en duvet blanc poussaient lentement dans le dos du fils de l’Empereur. Soigneusement collée à sa peau au moyen d’un bandage très serré, cela commençait presque à lui faire mal. Deux choses à cacher en même temps, cela relevait d’une certaine difficulté et, pendant un temps, le jeune homme avait envisagé très sérieusement la possibilité de laisser tomber son déguisement afin d’admettre qu’il était bel et bien un Prince. Mais c’était à ce moment qu’on lui avait demandé d’assister une organisatrice pour préparer l’arrivée du jeune représentant de la famille impériale.
Il aurait pu avouer à ce moment-là mais il commençait à apprécier l’idée de simplicité qui se dégageait de son personnage et désirait faire un dernier test. C’est la raison pour laquelle il avait accepté avec joie et s’était donc rendu dans la salle à manger. A défaut d’une véritable Table Ronde pour se réunir, on leur avait indiqué cette salle, vide et bien lavée après le repas de midi. Constantin n’avait strictement aucune idée de la personne à laquelle il allait devoir parler, on lui avait simplement dit qu’elle se prénommait Deidre et que ça devrait bien se passer. Il ignorait ce qu’on voulait lui dire par là mais devait avouer ne pas trop s’inquiéter pour le moment.
Il attendait depuis seulement quelques minutes quand il entendit la porte s’ouvrir, il se releva donc rapidement sur ses deux jambes, et sur sa canne, pour s’incliner poliment devant la nouvelle venue.
- Demoiselle Deidre, je présume ? Enchanté.