La jeune femme ouvrit paresseusement les yeux, puis se redressa avec précaution : les branches, même relativement grosses, peuvent se révéler traitres quand on fait des mouvements trop brusques en étant allongée dessus. Elle leva les yaux vers le ciel à travers la frondaison vert clair. Environ trois heures que Perséphone était partie tailler le bout de gras -au sens figuré elle l'espérait- aux pégus du village qu'elles avaient trouvé. Vu comme ils étaient terrorisés... Elle en avait bien pour une heure ou deux à leur faire cracher la pilule sur l'endroit où ils avaient planqué femmes et enfants... en espérant que ceux ci ne soient pas déjà morts.
Elle poussa un long soupir. La condition d'être humain n'était vraiment, vraiment pas terrible. Tant de choses pouvaient leur arriver qui leur étaient fatales : maladies, chutes, blessures... Pour ses frères et elle-même, les choses étaient tout de même plus... faciles, à ce niveau. Elle fit rouler les muscles de ses épaules en soupirant.
Elle poussa un long soupir. La condition d'être humain n'était vraiment, vraiment pas terrible. Tant de choses pouvaient leur arriver qui leur étaient fatales : maladies, chutes, blessures... Pour ses frères et elle-même, les choses étaient tout de même plus... faciles, à ce niveau. Elle fit rouler les muscles de ses épaules en soupirant.
- Pauvres humains...
- Tu joues les bergères, maintenant, Siobhan ?
La lycane se figea avant de baisser des yeux rouge braise vers l'homme qui avait parlé. Celui ci lui présentait un sourire charmeur sur son beau visage, sa position décontractée à l'extrème indiquant bien qu'il ne la craignait pas. Toujours aussi... prétentieux... Elle se laissa couler devant lui sans un bruit, leva la tête vers les yeux noir jais.
- Vulk. ... Si je suis une bergère alors peut être viens-tu jouer les vautours ? Ne penses-tu pas que les hommes ont assez de peines à régler en ce moment sans y rajouter ta... *nez plissé de dégoût* personne ?
Un éclat de rire amusé lui répondit.
- Parce que tu crois vraiment que ces vermines m'intéressent ? Allons, ma chère. Tu me connais mieux que ça. Je suis venu surveiller mon bien.- Ton bien.
Le ton égal utilisé par Siobhan ne cacha pas vraiment le fait que cette appellation la mettait en rage. L'homme eut un geste négligent de la main.
- C'est ainsi que l'on appelle ce qui nous appartient, non ? Et quoi que tu fasses... *il se pencha vers elle, murmurant* Tu es, et seras à moi.
Simultanément, la lycane pencha le cou pour l'offrir à Vulk et dégaina un de ses poignards, l'abattant pointe en avant en direction de la poitrine de l'homme. Celui-ci assèna à la jeune femme un coup qui l'envoya valser à quelques pas tout en esquivant à peine.
- ... Tssss. Ce n'est pas ainsi qu'on parle à son père, chérie. *il s'accroupit, dardant sur elle des yeux d'or fondu* Et si tu ne viens pas à moi... Crains que je ne trouve une autre épousée...
Siobhan releva les yeux, l'air ébranlée.
- Qu-quoi ?
- Il y a par delà les murailles, quelqu'un qui me tente. Réfléchis bien, ma fille. Prends tes responsabilités. ... A très bientôt.
Sur ces mots, l'homme s'éloigna de son pas souple de danseur, laissant la jeune femme pensive et terriblement inquiète.
***
- Spoiler:
- Une chtite photo de Vulk :
