Louve flânait entre les arbres, se repaissant de tout ce qui l’entourait. Sa mère et elle, accompagnées de Siobhan et d’Arthéon, avaient quitté Kaamelott la veille et s’étaient enfoncés dans la forêt. Les deux couples s’étaient séparés peu après et la mère et la fille avaient passé le reste de la journée à faire la chasse aux simples. Elles avaient passé une première nuit à la belle étoile, mais Louve avait très peu dormi, trop heureuse de pouvoir écouter les bruits de la forêt et contempler la voûte céleste à travers la cime des arbres.
Elle s’était levée une heure plus tôt et remontait à présent le petit torrent auprès duquel elles s’étaient installées pour la nuit, cherchant un endroit où il deviendrait plus large et plus profond, donc plus propice à une baignade. Elle finit par trouver son bonheur et se défit prestement de sa tunique informe et de ses chausses – elle était déjà pieds nus, n’ayant pas vu l’utilité de se chausser à son lever. Elle s’enfonça lentement dans l’eau glacée qui lui arrivait à la taille à l’endroit le plus profond, savourant la sensation délicieuse qu’elle lui procurait, et entreprit de se débarbouiller la figure, puis de se récurer méthodiquement, tout en fredonnant gaiement.
Elle s’était levée une heure plus tôt et remontait à présent le petit torrent auprès duquel elles s’étaient installées pour la nuit, cherchant un endroit où il deviendrait plus large et plus profond, donc plus propice à une baignade. Elle finit par trouver son bonheur et se défit prestement de sa tunique informe et de ses chausses – elle était déjà pieds nus, n’ayant pas vu l’utilité de se chausser à son lever. Elle s’enfonça lentement dans l’eau glacée qui lui arrivait à la taille à l’endroit le plus profond, savourant la sensation délicieuse qu’elle lui procurait, et entreprit de se débarbouiller la figure, puis de se récurer méthodiquement, tout en fredonnant gaiement.