Nom : Freiya
Âge : 62 ans, en paraît 25.
Origine : Fianna.
Rang : Exilée volontaire.
Profession : Variable.
Description physique : Freiya a toujours été un peu trop grande pour son âge, après avoir subi pendant des années, elle a finit par se décider à dompter ce corps qui lui paraissait toujours trop allongé et trop fin. Aujourd'hui, elle se déplace avec grâce et fluidité et ses membres fins recèlent des muscles sculptés pour la chasse et la discrétion. Sa grande taille n'est plus un problème pour elle, que ce soit en société ou en forêt.
Elle a les cheveux auburn et les yeux d'un bleu si profond qu'il tend vers le noir. Des lèvres charnues posées sur un visage en lame de couteau.
Le plus souvent, elle porte une tenue de cuir bouilli, peu agrémentée, et parfaite pour la chasse. Dans son dos repose un carquois et un très grand arc dont elle prend grand soin. En ville, il lui arrive de porter une cape verte au-dessus des ses vêtements.
Caractère : D'un naturel renfermé, elle n'aime pas parler d'elle-même, ce qui est sans doute hérité de sa nature lycane, la prédisposant au secret. Elle a tendance à rester calme le plus souvent possible, ne cédant que très rarement aux émotions fortes qui pourraient l'amener vers une transformation. De fait, il lui arrive souvent de dégager une aura assez froide aux yeux des gens.
Histoire :
Quelque part en Gaule.
La jeune femme pénétra dans la taverne, allongeant ses foulées pour rejoindre au plus vite une table vide où elle s'installa pour commander un verre. Avec la tempête au dehors, les navires ne partiraient pas avant un moment, et elle devrait donc attendre. Cela ne l'embêtait pas trop ; elle avait attendu pendant des décennies pour revenir, alors quelques jours de plus.
- Tenez M'zelle. Un petit remontant.
Le tenancier était un homme d'âge respectable, avec un sourire aimable sous sa moustache grisé. Elle lui sourit en retour et prit son verre. Il ne bougeait pas, mais elle comprit en regardant autour d'elle qu'il n'avait pas beaucoup de client dont il pouvait s'occuper. Un ivrogne était étalé sur le comptoir et un groupe jouait tranquillement aux cartes.
- Merci bien.
- Vous attendez les bateaux, je me goure ?
- Tout juste, s'empressa-t-elle de répondre en buvant quelques gorgées de sa bière.
L'homme sourit un peu plus, apparemment très content d'avoir trouvé de quoi s'occuper, avec autre chose que ses poivrots habituels.
- Vous partez pour où ?
- Bretagne. Je rentre au pays.
- Oooh .. Combien de temps que vous êtes partie ?
Elle se mordit la lèvre. Cela faisait longtemps. Très longtemps. Depuis que son père était reparti chassé des chimères une fois de trop. Le village des Fianna lui manquait, que ce soit les lycans ou ses amis, ceux qui avaient choisis de ne pas devenir des loups. Elle avait ce choix très tôt mais on ne l'avait autorisée à l'accomplir que lorsqu'elle avait eu quinze ans, cela faisait plus de 40 ans maintenant.
- Dix ans maintenant, mentit-elle.
Il siffla.
- Ca a changé, vous allez voir. Avec la Reine Morgause.
- Oui, j'ai entendu ça. Je verrais bien.
Il se pencha vers elle, murmurant comme pour une confidence.
- On dit qu'elle s'est entouré de magiciens, et de créatures … Comme des loups-garou, ou des serpentes.
Elle sourit en trempant ses lèvres dans sa bière. Des lycans, hein ? Si le pauvre vieux savait à qui il parlait.
- Etonnant, finit-elle par dire. Ils posent pas problème ?
- Les magiciens ? Nooon.
- Les lycans ?
- Ben .. J'en sais rien. Pas trop apparemment. En tout cas, moins qu'à l'époque d'Arthur, et il paraît qu'ils ont bien aidé pendant la guerre.
Les Huns, oui. Cette guerre avait fait parler d'elle jusqu'au confins du Sahara, même Freiya était au courant.
Elle n'avait pas été étonné d'apprendre que le clan des Fianna était celui qui entretenait le plus de lien avec le trône. Finn servait sans doute d'intermédiaire. Elle se souvenait du jeune homme, qui ne devait plus être aussi jeune maintenant, même s'il n'aurait sans doute pas beaucoup changé. Un vrai meneur, et elle pouvait se vanter d'avoir été la première à devenir sa fille … Lycanement parlant, puisqu'on vrai père n'était pas là, pour changer.
- Pas autant qu'avec Arthur ?
- Oui, j'ai entendu un truc une fois. Un loup-garou qui se serait battu, en plein milieu du château, et dans le village. Le genre dangereux, énorme, avec des crocs grands comme ça.
L'écart entre ses mains était manifestement trop grand pour correspondre à une bête, quelle qu'elle soit.
- S'est fait tué pourtant, enfin pas étonnant avec les chevaliers d'Arthur.
- Pour sûr ? … Il voulait quoi pour faire ça ?
- Aucune idée, certains disent qu'il était juste fou et assoiffé de sang. Moi je pense qu'il voulait la tête du Roi.
- Sans doute, oui. Il avait un nom ?
- Un truc en v. Va... Vo ...Vu … Vust, non.
L'atmosphère sembla se faire soudainement beaucoup plus lourde et même l'ivrogne étalé sur le comptoir le remarqua, relevant la tête vers le couple discutant. La main de Freiya s'était visiblement resserré sur son verre, elle releva ses yeux bleu sombre vers le tenancier.
- Vulk ?
- Ouais, Vulk, je crois que c'était ça.
L'instant suivant, elle était debout face à lui, et elle paraissait encore plus grande qu'en entrant. Quelque chose dans ses yeux effrayaient le vieil homme. La lycane resta quelques secondes ainsi, avant de laisser tomber une pièce sur la table.
- Gardez la monnaie.
La porte claqua quand elle sortit. Elle devait trouver un bateau qui aurait le courage de partir maintenant. Si son père était mort, elle voulait savoir qui l'avait tué, et le plus vite possible.
Âge : 62 ans, en paraît 25.
Origine : Fianna.
Rang : Exilée volontaire.
Profession : Variable.
Description physique : Freiya a toujours été un peu trop grande pour son âge, après avoir subi pendant des années, elle a finit par se décider à dompter ce corps qui lui paraissait toujours trop allongé et trop fin. Aujourd'hui, elle se déplace avec grâce et fluidité et ses membres fins recèlent des muscles sculptés pour la chasse et la discrétion. Sa grande taille n'est plus un problème pour elle, que ce soit en société ou en forêt.
Elle a les cheveux auburn et les yeux d'un bleu si profond qu'il tend vers le noir. Des lèvres charnues posées sur un visage en lame de couteau.
Le plus souvent, elle porte une tenue de cuir bouilli, peu agrémentée, et parfaite pour la chasse. Dans son dos repose un carquois et un très grand arc dont elle prend grand soin. En ville, il lui arrive de porter une cape verte au-dessus des ses vêtements.
Caractère : D'un naturel renfermé, elle n'aime pas parler d'elle-même, ce qui est sans doute hérité de sa nature lycane, la prédisposant au secret. Elle a tendance à rester calme le plus souvent possible, ne cédant que très rarement aux émotions fortes qui pourraient l'amener vers une transformation. De fait, il lui arrive souvent de dégager une aura assez froide aux yeux des gens.
Histoire :
Quelque part en Gaule.
La jeune femme pénétra dans la taverne, allongeant ses foulées pour rejoindre au plus vite une table vide où elle s'installa pour commander un verre. Avec la tempête au dehors, les navires ne partiraient pas avant un moment, et elle devrait donc attendre. Cela ne l'embêtait pas trop ; elle avait attendu pendant des décennies pour revenir, alors quelques jours de plus.
- Tenez M'zelle. Un petit remontant.
Le tenancier était un homme d'âge respectable, avec un sourire aimable sous sa moustache grisé. Elle lui sourit en retour et prit son verre. Il ne bougeait pas, mais elle comprit en regardant autour d'elle qu'il n'avait pas beaucoup de client dont il pouvait s'occuper. Un ivrogne était étalé sur le comptoir et un groupe jouait tranquillement aux cartes.
- Merci bien.
- Vous attendez les bateaux, je me goure ?
- Tout juste, s'empressa-t-elle de répondre en buvant quelques gorgées de sa bière.
L'homme sourit un peu plus, apparemment très content d'avoir trouvé de quoi s'occuper, avec autre chose que ses poivrots habituels.
- Vous partez pour où ?
- Bretagne. Je rentre au pays.
- Oooh .. Combien de temps que vous êtes partie ?
Elle se mordit la lèvre. Cela faisait longtemps. Très longtemps. Depuis que son père était reparti chassé des chimères une fois de trop. Le village des Fianna lui manquait, que ce soit les lycans ou ses amis, ceux qui avaient choisis de ne pas devenir des loups. Elle avait ce choix très tôt mais on ne l'avait autorisée à l'accomplir que lorsqu'elle avait eu quinze ans, cela faisait plus de 40 ans maintenant.
- Dix ans maintenant, mentit-elle.
Il siffla.
- Ca a changé, vous allez voir. Avec la Reine Morgause.
- Oui, j'ai entendu ça. Je verrais bien.
Il se pencha vers elle, murmurant comme pour une confidence.
- On dit qu'elle s'est entouré de magiciens, et de créatures … Comme des loups-garou, ou des serpentes.
Elle sourit en trempant ses lèvres dans sa bière. Des lycans, hein ? Si le pauvre vieux savait à qui il parlait.
- Etonnant, finit-elle par dire. Ils posent pas problème ?
- Les magiciens ? Nooon.
- Les lycans ?
- Ben .. J'en sais rien. Pas trop apparemment. En tout cas, moins qu'à l'époque d'Arthur, et il paraît qu'ils ont bien aidé pendant la guerre.
Les Huns, oui. Cette guerre avait fait parler d'elle jusqu'au confins du Sahara, même Freiya était au courant.
Elle n'avait pas été étonné d'apprendre que le clan des Fianna était celui qui entretenait le plus de lien avec le trône. Finn servait sans doute d'intermédiaire. Elle se souvenait du jeune homme, qui ne devait plus être aussi jeune maintenant, même s'il n'aurait sans doute pas beaucoup changé. Un vrai meneur, et elle pouvait se vanter d'avoir été la première à devenir sa fille … Lycanement parlant, puisqu'on vrai père n'était pas là, pour changer.
- Pas autant qu'avec Arthur ?
- Oui, j'ai entendu un truc une fois. Un loup-garou qui se serait battu, en plein milieu du château, et dans le village. Le genre dangereux, énorme, avec des crocs grands comme ça.
L'écart entre ses mains était manifestement trop grand pour correspondre à une bête, quelle qu'elle soit.
- S'est fait tué pourtant, enfin pas étonnant avec les chevaliers d'Arthur.
- Pour sûr ? … Il voulait quoi pour faire ça ?
- Aucune idée, certains disent qu'il était juste fou et assoiffé de sang. Moi je pense qu'il voulait la tête du Roi.
- Sans doute, oui. Il avait un nom ?
- Un truc en v. Va... Vo ...Vu … Vust, non.
L'atmosphère sembla se faire soudainement beaucoup plus lourde et même l'ivrogne étalé sur le comptoir le remarqua, relevant la tête vers le couple discutant. La main de Freiya s'était visiblement resserré sur son verre, elle releva ses yeux bleu sombre vers le tenancier.
- Vulk ?
- Ouais, Vulk, je crois que c'était ça.
L'instant suivant, elle était debout face à lui, et elle paraissait encore plus grande qu'en entrant. Quelque chose dans ses yeux effrayaient le vieil homme. La lycane resta quelques secondes ainsi, avant de laisser tomber une pièce sur la table.
- Gardez la monnaie.
La porte claqua quand elle sortit. Elle devait trouver un bateau qui aurait le courage de partir maintenant. Si son père était mort, elle voulait savoir qui l'avait tué, et le plus vite possible.
