Nom : Aphria
Âge : 18 ans
Origine : Irlandaise
Rang : Paysanne
Profession : Protectrice des forêts
Description physique :
Aphria est une jeune femme, née du feu comme disent certains en Irlande. C'est ce qui frappe en premier chez elle : ses longs cheveux roux qu'elle laisse le plus souvent cascader librement dans son dos et sur ses épaules. Elle les as menues d'ailleurs, comme le reste de son corps, elle n'a ni la bedaine de la noble bien nourrie, ni les mains calleuses et les épaules musclées de celles qui travaille la terre. Ses hanches sont un peu trop fines à son goût et sa poitrine est assez bien proportionnée.
Elle a les yeux d'un vert intense et assez clair, surmontant un petit nez encadré par des tâches de rousseur. Qui sont d'ailleurs la seule différence avec sa sœur.
Sa garde-robe n'est pas très variée, elle porte le plus souvent des chausses simples et des tuniques courtes, couleurs forêts ou noir. Il lui arrive d'enfiler une robe un peu plus seyante, mais les coloris restent identiques. Elle porte toujours des petits bijoux de pierres gravés d'ancien symboles, qu'elle varie tous les jours, sauf un. Son collier est toujours le même, une pierre noire scellant deux plumes intactes et des poils de son animal totem : un renard roux.
Caractère :
Il peut arriver à la jeune femme de se montrer naïve, elle n'a en effet pas été éduqué en société et ne connaît pas encore tout les tenants et aboutissants de la cohabitation avec plus d'un être humain à la fois. On lui a enseigné à se montrer douce et gentille, comme toute jeune fille devrait l'être pour trouver sa place.
Elle a aussi appris à aimer et protéger la forêt en particulier et la nature en général, elle connaît la valeur de la vie et celle de la mort, et sait faire le don de miséricorde. Son attachement sans borne aux traditions druidiques la rend parfois un peu bizarre aux yeux de ses concitoyens.
Histoire :
Du temps de sa jeunesse, le loup brun devait avoir été le chef de sa meute. Il avait le corps large et musculeux du mâle alpha. Aujourd'hui, les poils blancs et les cicatrices qui parsemaient son cou témoignaient de son âge avancé, il n'avait plus de meute. Bientôt, il n'aurait plus de vie tout court. Il était étendu sur le flanc, dans une mare de sang séché, le souffle court. Le coup de griffe de l'ourse avait faillit lui arracher la patte postérieure mais elle l'avait très sévèrement amoché tout de même, sans même l'achever. En temps normal, il ne se serait jamais aventuré sur le territoire d'une bête pareille, qui venait de mettre le bas, mais le nouveau mâle de la meute l'y avait contraint.
A présent, plus personne ne répondait à ses gémissements plaintifs. Malgré son état et sa vieillesse, les oiseaux et les rongeurs avaient tout de même déguerpis.
Le vieux loup tendit l'oreille en entendant un bruissement dans les fourrés mais lorsqu'il ouvrit l’œil, ce n'était qu'un de ses petits cousins canidés à poil roux. Le renard approcha pour l'observer de ses grands yeux verts et glapit à son intention, comme pour lui poser une question, mais son grand cousin choisit de l'ignorer et ferma de nouveau les yeux.
Lorsqu'il les rouvrit, il sentit que quelque chose n'allait pas : une silhouette humaine se tenait au-dessus de lui mais elle ne dégageait aucune odeur.
Aphria se pencha doucement sur la bête. Blessée, elle ne pouvait rien lui faire. Lorsqu'elle fut à genoux, elle entendit distinctement les gémissements plaintifs du loup. Elle se pencha encore et posa sa main sur le pelage poisseux de sang.
« Chut, tout va bien maintenant. »
Les gémissements faiblirent lentement, jusqu'à ce que le loup ferme complètement les yeux, sans plus ressentir de douleur. Aphria se pencha jusqu'à poser son front contre la fourrure chaude de la bête. Elle planta son couteau directement dans le cœur du vieux loup et resta ainsi jusqu'à sentir son énergie vitale s'échapper pour rejoindre celle de la forêt. Elle avait les yeux humides, le don de miséricorde n'était jamais simple à donner.
Elle se releva ensuite pour découvrir une ombre derrière.
« Tu te débrouille bien, prononça une voix chevrotante.
- Mamie ! »
Elle se jeta au coup de la vieille femme en riant. Aphria l'avait toujours appelée Mamie, même si la sorcière lui avait expliqué très tôt qu'elles n'avaient aucun lien de parenté. Sa mère était une prostitué du village voisin qui l'avait confié à la protectrice de la forêt quand celle-ci lui avait demandé une élève. Ayant passé les 6 premières années de sa vie sans connaître personne d'autre, Aphria considérait la sorcière comme sa grand-mère, et elle ne l'appelait jamais par son prénom : Wenda.
« Ma jeune enfant, commença la vieille dame en effaçant du pouce une trace de sang sur le visage juvénile. Il est temps. »
La jeune rousse fut consternée et n'osa pas se détacher de sa mamie.
« Mais... Mamie, vous êtes encore forte et... je n'ai pas tout appris.
- Pas de prendre ma place, petite idiote ! Répliqua-t-elle en riant. Je veux que tu parte, pour la capitale de Logres. Tu as de grande chose à accomplir, et tu apprendras bien plus là-bas. »
Si elle était inquiète à l'origine, la jeune femme se retrouva cette fois-ci excitée comme une puce, mais aussi un peu effrayée à l'idée de quitter sa forêt natale. Bien sûr, elle connaissait la capitale de nom, là où siégeait la reine-sorcière depuis plusieurs années maintenant, mais elle n'avait jamais imaginé qu'elle irait un jour là-bas. La vieille Wenda sentit son trouble.
« Tu ne seras pas seule, mon enfant. Ta sœur viendra avec toi.
- Alyson ? »
La question était idiote : elle n'avait qu'une seule sœur. Alyson, son reflet, sa jumelle. Elles étaient presque identiques mais sa mère n'avait confié qu'une des deux jumelles à la sorcière. Elles ne s'étaient revu qu'après 10 ans et malgré le fait que les deux jeunes femmes s'apprécient beaucoup, elles n'avaient jamais passés énormément de temps ensemble. C'était une expérience inédite qui s'annonçait.
Wenda sut qu'il fallait conforter la jeune femme, elle lui attrapa les épaules et planta ses yeux gris fatigués dans le regard vert et pétillant.
« Tu as de grande choses à faire là-bas, je veux que tu y aille, et que tu ressente les changements qui s'opèrent. Tu dois maintenir l'équilibre. »
Aphria abandonna ses hésitation et se fit très sérieuse.
« Je le ferai mamie. »
Aime :
- La nature
- Les renards
- Les potions
- Découvrir le monde
- La magie
- Sa soeur
N'aime pas :
- Ne pas comprendre
- La magie qui s'affaiblit
- Qu'on se moque de sa sœur
Qualités : Talents magiques, curieuse, a des convictions et s'y tient.
Défauts : Naïve, trop curieuse, bornée
Âge : 18 ans
Origine : Irlandaise
Rang : Paysanne
Profession : Protectrice des forêts
Description physique :
Aphria est une jeune femme, née du feu comme disent certains en Irlande. C'est ce qui frappe en premier chez elle : ses longs cheveux roux qu'elle laisse le plus souvent cascader librement dans son dos et sur ses épaules. Elle les as menues d'ailleurs, comme le reste de son corps, elle n'a ni la bedaine de la noble bien nourrie, ni les mains calleuses et les épaules musclées de celles qui travaille la terre. Ses hanches sont un peu trop fines à son goût et sa poitrine est assez bien proportionnée.
Elle a les yeux d'un vert intense et assez clair, surmontant un petit nez encadré par des tâches de rousseur. Qui sont d'ailleurs la seule différence avec sa sœur.
Sa garde-robe n'est pas très variée, elle porte le plus souvent des chausses simples et des tuniques courtes, couleurs forêts ou noir. Il lui arrive d'enfiler une robe un peu plus seyante, mais les coloris restent identiques. Elle porte toujours des petits bijoux de pierres gravés d'ancien symboles, qu'elle varie tous les jours, sauf un. Son collier est toujours le même, une pierre noire scellant deux plumes intactes et des poils de son animal totem : un renard roux.
Caractère :
Il peut arriver à la jeune femme de se montrer naïve, elle n'a en effet pas été éduqué en société et ne connaît pas encore tout les tenants et aboutissants de la cohabitation avec plus d'un être humain à la fois. On lui a enseigné à se montrer douce et gentille, comme toute jeune fille devrait l'être pour trouver sa place.
Elle a aussi appris à aimer et protéger la forêt en particulier et la nature en général, elle connaît la valeur de la vie et celle de la mort, et sait faire le don de miséricorde. Son attachement sans borne aux traditions druidiques la rend parfois un peu bizarre aux yeux de ses concitoyens.
Histoire :
Du temps de sa jeunesse, le loup brun devait avoir été le chef de sa meute. Il avait le corps large et musculeux du mâle alpha. Aujourd'hui, les poils blancs et les cicatrices qui parsemaient son cou témoignaient de son âge avancé, il n'avait plus de meute. Bientôt, il n'aurait plus de vie tout court. Il était étendu sur le flanc, dans une mare de sang séché, le souffle court. Le coup de griffe de l'ourse avait faillit lui arracher la patte postérieure mais elle l'avait très sévèrement amoché tout de même, sans même l'achever. En temps normal, il ne se serait jamais aventuré sur le territoire d'une bête pareille, qui venait de mettre le bas, mais le nouveau mâle de la meute l'y avait contraint.
A présent, plus personne ne répondait à ses gémissements plaintifs. Malgré son état et sa vieillesse, les oiseaux et les rongeurs avaient tout de même déguerpis.
Le vieux loup tendit l'oreille en entendant un bruissement dans les fourrés mais lorsqu'il ouvrit l’œil, ce n'était qu'un de ses petits cousins canidés à poil roux. Le renard approcha pour l'observer de ses grands yeux verts et glapit à son intention, comme pour lui poser une question, mais son grand cousin choisit de l'ignorer et ferma de nouveau les yeux.
Lorsqu'il les rouvrit, il sentit que quelque chose n'allait pas : une silhouette humaine se tenait au-dessus de lui mais elle ne dégageait aucune odeur.
Aphria se pencha doucement sur la bête. Blessée, elle ne pouvait rien lui faire. Lorsqu'elle fut à genoux, elle entendit distinctement les gémissements plaintifs du loup. Elle se pencha encore et posa sa main sur le pelage poisseux de sang.
« Chut, tout va bien maintenant. »
Les gémissements faiblirent lentement, jusqu'à ce que le loup ferme complètement les yeux, sans plus ressentir de douleur. Aphria se pencha jusqu'à poser son front contre la fourrure chaude de la bête. Elle planta son couteau directement dans le cœur du vieux loup et resta ainsi jusqu'à sentir son énergie vitale s'échapper pour rejoindre celle de la forêt. Elle avait les yeux humides, le don de miséricorde n'était jamais simple à donner.
Elle se releva ensuite pour découvrir une ombre derrière.
« Tu te débrouille bien, prononça une voix chevrotante.
- Mamie ! »
Elle se jeta au coup de la vieille femme en riant. Aphria l'avait toujours appelée Mamie, même si la sorcière lui avait expliqué très tôt qu'elles n'avaient aucun lien de parenté. Sa mère était une prostitué du village voisin qui l'avait confié à la protectrice de la forêt quand celle-ci lui avait demandé une élève. Ayant passé les 6 premières années de sa vie sans connaître personne d'autre, Aphria considérait la sorcière comme sa grand-mère, et elle ne l'appelait jamais par son prénom : Wenda.
« Ma jeune enfant, commença la vieille dame en effaçant du pouce une trace de sang sur le visage juvénile. Il est temps. »
La jeune rousse fut consternée et n'osa pas se détacher de sa mamie.
« Mais... Mamie, vous êtes encore forte et... je n'ai pas tout appris.
- Pas de prendre ma place, petite idiote ! Répliqua-t-elle en riant. Je veux que tu parte, pour la capitale de Logres. Tu as de grande chose à accomplir, et tu apprendras bien plus là-bas. »
Si elle était inquiète à l'origine, la jeune femme se retrouva cette fois-ci excitée comme une puce, mais aussi un peu effrayée à l'idée de quitter sa forêt natale. Bien sûr, elle connaissait la capitale de nom, là où siégeait la reine-sorcière depuis plusieurs années maintenant, mais elle n'avait jamais imaginé qu'elle irait un jour là-bas. La vieille Wenda sentit son trouble.
« Tu ne seras pas seule, mon enfant. Ta sœur viendra avec toi.
- Alyson ? »
La question était idiote : elle n'avait qu'une seule sœur. Alyson, son reflet, sa jumelle. Elles étaient presque identiques mais sa mère n'avait confié qu'une des deux jumelles à la sorcière. Elles ne s'étaient revu qu'après 10 ans et malgré le fait que les deux jeunes femmes s'apprécient beaucoup, elles n'avaient jamais passés énormément de temps ensemble. C'était une expérience inédite qui s'annonçait.
Wenda sut qu'il fallait conforter la jeune femme, elle lui attrapa les épaules et planta ses yeux gris fatigués dans le regard vert et pétillant.
« Tu as de grande choses à faire là-bas, je veux que tu y aille, et que tu ressente les changements qui s'opèrent. Tu dois maintenir l'équilibre. »
Aphria abandonna ses hésitation et se fit très sérieuse.
« Je le ferai mamie. »
Aime :
- La nature
- Les renards
- Les potions
- Découvrir le monde
- La magie
- Sa soeur
N'aime pas :
- Ne pas comprendre
- La magie qui s'affaiblit
- Qu'on se moque de sa sœur
Qualités : Talents magiques, curieuse, a des convictions et s'y tient.
Défauts : Naïve, trop curieuse, bornée
