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Britania

2 participants

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1Britania Empty Britania Dim 23 Sep 2012 - 15:01

Lileas

Lileas

Après beaucoup de boulot (...ou pas) et quelques hésitations, je vous propose de découvrir ici (en exclu !!!!) le début d'un "roman" ( pas encore finit) commencé il y a trèèèès longtemps, abandonné puis reprit depuis peu. Pourquoi le poster ici ? Parce que cette histoire, Britania est à l'origine de ma Scarlett et de ma Adélice aussi en quelque sortes... Le "roman" s'articule autour de l'histoire de trois jeunes filles... Diane(qui à inspiré Scar) Liles(qui à inspiré Lileas...)et Awen(qui pourrais se rapprocher d'Adélice) Evidemment...les trois personnages ont en commun avec les persos du forum leurs enfance, et plus ou moins leurs caractère. Mais le destin que je leurs ai écrit n'est pas vraiment le même que ce que leurs "doubles" vivent sur le forum, avec vous (<3)... Alors je poste le début, comme ça... Si vous avez des impressions,commentaires,insultes,critiques à me faire...n'hésitez pas. Merci à tous.



Partie 1

Alexandrie.

Au nord de l’Egypte, alors que le reflet de la lune ronde dansait lentement sur l’eau du Nil et qu’un haut phare de pierre blanche guidait les bateaux du monde entier jusqu’au bon port, une ombre avait fait son apparition sur le mur d’une des maisons d’Alexandrie. Elle s’avançât furtivement puis un grincement de porte se fit entendre dans le silence lourd de cette nuit chaude de printemps. Cette ombre était en réalité une femme encapuchonnée dans un vêtement de soie noire. Elle entra dans une petite maison, coincés entre deux plus grande, a l’état extérieur plutôt miteux. Illuminée par une simple bougie, la maison semblait vide de vie. Mais pourtant, au centre, une table couverte de vieux manuscrits, au mur des parchemins remplis de symboles étranges étaient accrochés, et sur les étagères des lourds grimoires dignes des plus anciens sorciers étaient là. La jeune femme enleva sa capuche et dévoila un fin visage entouré de long cheveux noirs de jais, une peau porcelaine et deux yeux d’un bleu troublant, bridés. Il était rare de voir une telle beauté, une beauté presque hypnotique, presque inhumaine. Elle balaya la salle des yeux, les sourcils froncés, l’air un peu anxieux. La jeune femme semblait même impatiente mais il régnait dans le bleu de ces yeux une émotion plus qu’étrange, la peur semblait prendre le dessus sur tout. Pourquoi l’air était-il si lourds dans cette petite maison ? Alors, dans un léger souffle une silhouette longiligne habillé de noir s’avança vers elle dans l’obscurité, puis s’arrêta dans le rayon de la petite chandelle, illuminant un long visage et deux grands yeux noirs, sans aucune tache claire. Le cœur de la jeune femme se serrât, l’air n’était plus lourd et la peur semblait s’être envolée…comme par magie. Il se pencha et embrassa passionnément la jeune femme qui se laissa faire, hypnotisée par cette air si changeant.


Une naissance

Quelques mois après, les habitants de la cité impériale de Rome furent étrangement étonnés de voir que la ville était plongée dans un froid glaciale depuis la veille. En effet, les habitants n’avaient jamais vue ça et n’étaient pas habitués, les sans-abris se réchauffaient comme ils le pouvaient et de nombreux feux étaient allumés dans les grandes rues. Les plus pauvres frappaient aux portes des plus riches pour leur demander abris mais ils avaient rarement des réponses positives. Ce matin-là, de nombreuses personne frappèrent à la porte de la Villa Oreste, mais malheureusement les domestiques étaient déjà bien débordés. En effet, depuis le milieu de la nuit, des cris se faisaient entendre de la chambre de la maîtresse de maison, la Bérénice. Son accouchement était en réalité un grand évènement, cette femme était connue et respecter de toute la bonne société romaine, même les pires dépravés et les plus séniles sénateurs étaient, lorsqu’ils la voyaient, plongés dans un total respect. Bérénice représentai l’honneur et la vertu même. C’était une des femmes les plus respectée de la cité. Au bout d’un temps infinie, des pleures se firent enfin entendre, des pleurs d’enfant, de nouveau-né. Flavius Oreste était dressé devant la fenêtre de son bureau personnel, les traits tiré et le visage grave. C’était un homme d’assez haute stature, il avait un menton carré et des yeux bleus foncés ; il dégageait autour de lui une impression de puissance assez étonnante, c’était un homme intelligent et fière et cela se sentait. Il avait de l’ambition, il était passé de jeune homme insignifiant, à l’homme politique le plus influant de l’empire. Il serrât le poing fortement en entendant les pleurs de l’enfant et versa une larme. Cette larme coula le long de sa joue, contrastant avec son regard autoritaire et sans sentiment. C’était une larme de détresse, un appel au secours à laquelle personne ne pouvait répondre. Une légère explosion de désespoir. Un indice rare de ce qui se passait réellement au fonds de lui. Car il venait de prendre une importante décision : Il allait faire comme si cet enfant qui venait de naitre était le sien. Il allait faire semblant. Semblant que c’elle qu’il aimait n’en aimait pas un autre, faire semblant que le sang qui coulait dans les veines de ce nouveau-né était le sien. Cet enfant était le signe de sa détresse, l’ultime témoin d’une blessure qui restera malgré toute les batailles, malgré tous les efforts, à jamais ouverte. Personne n’en savait rien. Personne à part Bérénice. C’était alors un poids qu’il avait à porter seul et cela pour toujours. Il redoutait le moment où il devrait se rendre dans cette chambre, et voir pour la première fois cet enfant. Mais il le devait. Alors au bout de quelques heures qui passèrent étrangement comme des siècles, il sortit, et franchit la porte de la suite de sa femme. Elle était là, couchée sur son lit de draps bleus, un enfant au creux de ses bras, couverte d’une robe de lin. Malgré une fatigue inévitable, la belle gardait le sourire. Il n’avait jamais vue quelque chose d’aussi beau, mais quelque chose vint broyer son cœur tout à coup, c’était l’envie qu’il avait que cet enfant soit réellement le sien. Il s’avançât tout de même sans faire un bruit. Sa chère femme leva les yeux vers lui et lui adressa un sourire, un sourire rempli de reconnaissance.

-C’est une fille. Elle s’appelle Diane.

-La divine… marmonna Oreste d’une voix lente.

Bérénice hocha la tête tout en regardant Diane d’un air tendre et protecteur et lui baisa le front. Comme le voulais la tradition, une servante apporta l’enfant aux pieds d’Oreste. Si celui si le prenait dans ses bras, il le reconnaissait alors l’enfant comme de son sang, qui devenait légitime. Oreste se risqua alors à regarder l’enfant de plus prêt. Pendant quelques secondes il observa ses yeux. Ce noir sans tâches le fit soudainement trembler, cela lui rappelait tant de choses. Puis il la prit dans ses bras en un geste solennel. Il échappa un léger soupire puis regardât sa femme d’un air doux et triste tout en cachant avec force, l’envie qu’il avait d’exploser. L’envie qu’il avait de montrer à tous, que ces simples gestes qu’il faisait n’étaient pas si simples pour lui après tout. Et que rien ne serait simple à présent. Elle était belle, ces yeux étaient d’un noir troublants, un noir…sans aucune tache claire.

-Un jour, elle sera peut-être princesse. En tous les cas, elle va être la jeune fille la plus prisé de l’empire romain, la plus belle, la plus riche. Je te le promets mon cœur.

-Merci.

Bien sur ce simple merci voulais dire bien plus. C’était le signe d’une infinie reconnaissance et d’une affection douce. Elle était profondément soulagée qu’il accepte cette enfant. Une enfant qu’elle avait longtemps considéré comme une grave erreur. Ça l’était surement. Cette fille était le signe, le symbole de toute sa faiblesse. On la prenait pour une femme fidèle, pleine d’honneur, de respect et de sincérité et pourtant…quelque chose avait était bien plus fort que tout ça, elle ne savait si c’était l’amour qui l’avait dupé ainsi, ou bien la folie mais ce qu’elle savait c’est qu’elle s’en voulait, terriblement. Mais en sentant son sang coulait dans ses veines et le sang de celui qui l’avait rendu prisonnière par ses sentiments ardents et passionné, elle ne pouvait rester indifférente, cette enfant elle l’aimait infiniment, car même si il était le témoin de ces pires faiblesses, il était aussi le fruit de sa cher et le symbole de son humanité. Elle s’imaginait alors la jeune fille. Une belle et grande jeune fille. Elle tombera amoureuse, auras le cœur brisé, et brisera des cœurs. Elle grandira. Elle vivra. Et en ce moment-là, quand ses yeux se perdirent dans celui de son enfant, elle était heureuse. Un bonheur peut être imparfaits, peut être blessé par de lourds secrets, un bonheur peut être impalpable, mais pourtant réellement là.



Le Mont Corneille

Diane marchait avec satisfaction et avec fierté au côté de sa mère. Aujourd’hui elle avait gagné. Gagné une promenade avec sa mère, qu’elle voyait si peu et qu’elle aimait tant. C’était un événement, depuis le temps qu’elle le désirait. Elle regarda sa mère avec une grande admiration tout en marchant le long d’un chemin de pierre, entouré d’abricotier. Sa mère, elle, regardait droit devant elle mais ses yeux bleus avaient l’air triste, malgré son fin sourire qui restait constamment dessiné sur son visage au teint porcelaine. Elles tournèrent à droite, Diane, au fond d’elle s’étonnait de ne pas du tout reconnaitre cet endroit. Elle voyait au loin la cité s’éloigner ; cela lui faisait du bien, de voir ces maisons loin d’elle…La jeune fille avait besoin de voir autre chose que son habituel villa, qui bien que magnifique était un environnement un peu lourd. Diane avait bien grandis, elle était d’une santé robuste, elle avait deux grand yeux noirs et de long cils, son visage éblouie par un interminable sourire, quoi que un peu timide. La jeune fille était assez réservée, de tempérament très calme ; elle vouait une admiration sans borne à sa mère, quand a son père il était très absent mais lui inspiré plus de la crainte que de l’admiration. Et maintenant Diane avait un petit frère, c’était un tout petit bébé tout rose qui restait toute la journée dans son berceau avec sa nourrice. La jeune fille avait ordre de ne pas l’approcher ce qui la frustrait un peu. Son père, quand il était présent, portait tout son attention au petit Romulus. Diane se souvenait de son père qui lui disait, Romulus est le nom d’un petit garçon qui est partie de rien pour devenir tout. Diane malgré son jeune âge savait bien que son père portait toute son ambition sur son tout jeune fils.

-Mère ? Etes-vous triste de vous promener en ma compagnie ? Demanda-t-elle d’une voix basse et calme.

Bérénice tourna son visage vers sa fille.

-Oh non ma Belle. Je suis heureuse d’être avec toi… Je t’aime tu sais.

Diane en resta bouche bée. C’était la toute première fois que sa mère lui disait qu’elle l’aimait. Elle qui la voyais si rarement. Elle se prit a sourire, un immense sourire comme on en voit rarement a vrai dire ; le genre de sourire qui vous transfigurerait une âme. Décidément cette journée était très belle. Au bout de quelques minutes, elles arrivèrent au sommet d’un mont d’herbes sèches, craquelé de pierres clair, de là-haut, on pouvait voir la cité au loin, c’était un paysage magnifique, alors qu’a quelque minutes de marches tout grouillait de partout, ici, tout était calme, étrangement silencieux, même le vent avait l’air de ne pas faire de bruit lorsqu’il balayait les feuilles des oliviers illuminés par le soleil. Sa mère lâchât sa main et s’abaissa vers elle, afin de lui parler plus clairement.

-Ma belle. Tu vas rester ici sagement. Tu es d’accord ? Mère revient. Ne bouge pas.

Sa Mère lui embrassa le front et la jeune fille ne senti pas une larme tomber dans ses longs cheveux. Ce n’était pas une habitude chez Bérénice, de pleurer. Tout restait enfoui au fond d’elle d’habitude. Mais là, elle n’eut plus l’envie de se battre et de lutter contre quoi que ce soit et se fut les yeux humides qu’elle s’éloigna de sa fille. Diane hocha lentement la tête et resta là, comme sa maman lui avait demandé. Elle s’abaissa avec un sourire vers des coquelicots qui poussaient là et les regardas avec fascination. Alors, soudainement une ombre assombrit la colline. Un vent lourd fit danser les cheveux de la petite fille, assise dans l’herbe mais la petite Diane ne le remarqua pas, pourtant. Des bruits d’ailes vinrent rompre le silence intense qui régnait jusqu’à présent sur la colline et un brouillard épais troubla la vision de la jeune fille qui se leva subitement. Elle lâcha une fleur qu’elle avait cueillit et se mit à trembler. Elle se mit à appelait désespérément sa mère. Mais personne ne vint…Au bout d’un instant, une silhouette fit son apparition, entre les arbres. Une silhouette grande et svelte encapuchonné dans un long manteau noir. De nombreux oiseaux, des corbeaux, se posèrent sur les branches des arbres qui paraissaient soudainement plus sinistres. Le soleil s’était subitement échappé, plus rien ne brillait et tout devenais flous. Chaque corbeau fixé l’homme avec une intensité angoissante. Le brouillard se dissipa autour de lui et la jeune fille aperçut, une tâche à ses pieds. Après quelques secondes d’observations, elle se rendit compte qu’il s’agissait de sa mère. Agenouillée au prêt de cet homme sans visage. La voix maternelle rompit le morne silence…
-Je te donne ma vie et tu ne prends pas la vie de notre enfant. Voilà qu’elle est m’on souhait. Et la Voici.
-De ton enfant, ma douce. Ton, enfant. Mais…d’accord j’accepte ta proposition. Mais entre nous je doute que la vie de cette jeune fille bête et faible vaille plus que la tienne. N’est-ce pas ? Je ne te croyais pas comme ça, je te croyais bien plus fière, bien plus égoïste aussi.
La Voix de l’homme c’était fait entendre et rajouta une dose d’angoisse à la petite fille qui n’eut pas d’autre choix que de s’effondrait sous l’ambiance lugubre et malsaine qu’avait pris le lieu.

-Je suis assuré que ce que je fais est le bon choix. Et cette enfant est bien plus forte que tu ne le crois.

L’homme émit un rire grave puis passa ses très longs doigts sur le visage de la femme en souriant et se pencha à son oreille.

-Cela, je le verrai dans quelque année. Toi aussi tu m’as juré que tu serais forte, et voilà à quoi tu en es réduite, réduite en sacrifié. Je ne vais pas te laisser partir sans souffrir. Tu le sais, hein ?

-Il n’y a rien qui mérite plus de gloire et fierté qu’une personne qui se sacrifie. Et je suis prête à souffrir… répondit elle dans un murmure.

Alors un crie grave se fit entendre et les oiseaux formèrent une tâche dans le ciel. Diane, senti comme une force la submergé, lui traversait le corps pour finalement se taire dans sa poitrine puis elle tomba sur le dos. Ses yeux étaient devenus vide de tout. Et le silence refit son apparition.
Diane se réveilla avec un poids sur le cœur. Troublée et perdue tel un errant en plein chaos, elle tremblait légèrement et son cerveau n’avait ni la capacité de réfléchir ni celle de se souvenir de quoi que ce soit. Le temps avançait au ralentie alors que les derniers événements était passé à une vitesse incroyable, stupéfiante… Elle se releva fébrilement et réussi à crier à l’aide à sa mère mais encore une fois personne de vint. Elle regarda autour d’elle. Elle était seule. Une larme coula sur sa joue et elle ferma lourdement ses paupières. Alors, des bruits sourds détruisirent le silence, des pas, des paroles. Rien que Diane ne pouvait analyser sur le moment. Elle était ailleurs. Une main lui compressa le bras avec une fermeté presque violente et deux yeux se baissèrent sur elle. Elle se tourna, c’était son père, elle le regarda avec des yeux vides, le teint beaucoup plus pâle que d’habitude. On pouvait presque lire de la peur dans le regard d’Oreste, mais ses traits se tirèrent et son visage redevint grave et sévère.

-Où est-elle ? Répond. Où est-elle ?

Aucun mot ne sortit de la bouche de Diane et instinctivement la jeune fille hocha la tête de gauche à droite. Non, elle ne savait pas. Elle avait tout oublié, seule une impression d’étranglement et d’effondrement lui revenait. Alors son père adressa un dernier regard, témoin en même temps de son désespoir et de son mépris pour la fillette puis se glacèrent subitement dans une autre direction. La jeune fille se tourna ses yeux de l’autre côté, là où son père regardait et elle comprit. Plus loin, le corps de sa mère était en train d’être recouvert d’un linge blanc. Quelques paroles restaient pour elle incompréhensible « On la retrouvé » entendit elle à un moment. Puis la petite fille senti derrière elle, les yeux de son père se fermer. Ensuite elle senti le vent sur son visage. Le temps avait repris son court habituel… mais quelque chose avait changé dans la saveur de l’air, la jeune fille ne respirait plus de la même façon.

-Que s’est-il passé ? Répond enfin ! Dit moi !

La voix d’Oreste résonna encore, jamais Diane n’avait lu une telle chose dans les yeux de son père. Elle était révoltée. Elle avait huit ans et sa mère n’était plus là, elle avait était là et pourtant elle ne pouvait pas dire un mot de ce qui venait de se passer. Elle aurait aimé rester assise dans une salle sombre et sans bruit afin de gouter à ce funeste silence. Mais une force la pris et la fit répondre d’une voix lente :

-Je ne sais rien de plus que vous père. Je suis juste terrifié…
A cet instant Diane fronçât les sourcils…un air de musique trottait dans son esprit et elle se mit à chanter doucement…

"Corbeau au crépuscule
Vol sur la plaine
Quand reviendras t’il
Prendre âme ou peine
Corbeau au crépuscule
Vol sur la plaine
De nos âmes meurtries, les souvenirs reviennent."

2Britania Empty Re: Britania Lun 24 Sep 2012 - 20:22

Cassandre

Cassandre

Je suis pas une revieweuse extraordinaire. Mais j'aime bien. ^^ Alors si d'aventure tu avais la suite... ^^

3Britania Empty Re: Britania Ven 28 Sep 2012 - 15:55

Lileas

Lileas

Et voila.

Rencontre au détour du marché

L’année qui avait précédait la mort de Bérénice avait était dure, pour tout le monde. Oreste se montrait très dur avec Diane, qui n’avait jamais l’occasion de sortir de la maison. De nombreuses domestiques s’occuper à lui apprendre les légendes romaines, le calcul et le grec. Le temps de la jeune fille était alors principalement consacré à son éducation. Elle voyait rarement son petit frère ou bien d’autres enfants de son âge. Lors de son temps libre, elle errait solitairement dans le parc de la villa, rêvant d’évasion avec innocence. Les premiers mois sans sa mère furent durs pour la jeune fille, elle ne parlait quasiment jamais, ne souriait jamais, ne riait jamais. Le temps avait réussi à la refaire sourire quelque fois, et parfois même il lui arrivait de parler à ses suivantes pendant des heures entières de choses et d’autre. C’était une jeune fille extrêmement jolie, sensible et espiègle à la fois. Cela faisait plusieurs jours quelle s’appliquait à fixer un olivier planté au fond du parc. La jeune fille se disait qui grimper serait très facile, puis elle n’aurait plus qu’à escalader le mur afin de se retrouver hors de cette villa. Diane serait alors dehors, dehors…un long sourire se dessina sur son visage et ses yeux fixèrent cet olivier comme si il était subitement devenu la clé de sa liberté. Une après-midi d’été, elle monta à l’arbre et sauta du mur de pierre. Elle avait atterrit dans la rue principal sans rien se casser, par chance, et personne ne semblait s’être rendus compte de son évasion. Elle détourna ces yeux hésitants sur la villa et courut vers le centre de la cité. Du haut de ses 130 cm, elle fut assez impressionnée du monde qu’elle trouvât sur la place du forum, des riches, des moins riches, des marchands, des mendiants, ses deux yeux si surpris et si innocent se baladaient d’un bout à l’autre de la place. Un homme assit contre des étales tendait la main vers la jeune fille en l’espoir de recevoir un peu d’argent. Diane se contenta de lui sourire gentiment sans ne rien pouvoir lui donner. Elle continua alors à marcher dans les petites rues tout en ignorant totalement ou cela la mènerait. C’est lorsque elle tombât nez à nez avec un immeuble miteux dont les vieux linges séchaient aux fenêtres qu’elle compris là où elle était arrivé : le ghetto. Le quartier le plus pauvre et surement le plus dangereux de la cité, mais la petite fille ne recula pas pour autant, bien au contraire. En effet, sa curiosité fut alors assouvie. Un vieux monsieur l’interpela soudainement la tirant, d’un coup de ses rêves.
« Et ben jeune fille, c’est une jolie robe que t’as là, tu ne dois surement pas habiter dans un de ses immeubles, toi, hein »…Au fur et à mesure de ses paroles, l’homme avançait vers elle, la détaillant du regard. Un regard terrifiant et prédateur. La jeune fille recula d’un pas et senti quelque chose se cognait contre son dos…Dans un petit grognement une voix lui priât de faire attention. Diane se retourna vivement avec deux grand yeux effrayés et se retrouva nez à nez avec une grosse femme habillé d’une longue robe de toile grise. Etonnamment, lorsque la femme aperçut la petite fille, elle prit un regard attendrit qui contrastait bien avec le ton de ses dernières paroles. Elle interpela l’homme qui avait parlé à la petite quelque seconde plus tôt afin de lui demandais de ne plus l’embêter. Puis elle se retourna vers Diane et lui demanda qui elle était et d’où elle venait. La petite fille encore toute timide la regarda avec un air un peu apeuré.

-Je vous prie de bien accepter mes excuses Madame.

Répondit-elle malgré l’effroi qui l’avait pris, un peu plus tôt. Sa voix était très respectueuse et polie pour un si petit enfant, ce qui témoignait de son importante éducation. Un grand sourire sans dents se dessina sur le visage rond de la bonne femme.

-Ba t’es bien polie toi, et mignonne avec ça. Mais t’a rien à faire là pourtant. Tu veux une pêche ma jolie ? Moi c’est Amillia.

Celle si lui tendit une pêche et d’un geste timide Diane la prit et répondit avec un léger sourire timide. La petite se présenta a son tour tout en remerciant sa nouvelle rencontre du fruit qu’elle venait de lui offrir.
Amillia se tourna vers ses étales en marmonnant des mots qui semblaient vouloir exprimer un « je le sais » mais Diane ne l’entendit pas. Elle s’assaillait sur un trottoir et mangea son fruit alors que la grosse femme jetait quelques regards affectueux sur elle. La jeune romaine ne prit pas le temps de se demander pourquoi cette femme, qu’après tout elle ne connaissait pas, avait tout de suite prit soin d’elle sans lui posait plus de question. Après quelques minutes, un homme s’approcha d’Amilia puis s’approcha de Diane doucement. Il était âgé d’une trentaine d’année, peut-être plus, il était grand, avait un visage clair et quelques cheveux gris lui couvrait le crâne. Un sourire aimable se dessinait sur son visage.

-Diane ? Je crois qu’il nous faut rentrer, je ne suis pas sûr que votre père soit ravi de vous savoir ici.

Diane le dévisagea du regard, la bouche grande ouverte. Cet homme lui semblait étrangement familier et pourtant elle ne l’avait jamais vue. Il lui avait parlé avec beaucoup de complaisance, comme si il était un vieil ami ou même un père. Elle aperçut un jeune homme derrière lui, d’une quinzaine d’année tout au plus, la mine sérieuse et les sourcils froncés.

-Je suis désolé Monsieur, je voulais juste…
-Juste t’enfuir de ta maison. Je vais te raccompagner chez toi.

Malgré la voix très douce de l’homme, Diane fut obligé de prendre ses paroles pour des reproches, elle se leva doucement sans dire un mot et ne demanda même pas comment il connaissait son nom, peut étais-ce cette Amillia qui lui avait indiqué.
L’homme se présenta, il se nommé Silvacius et selon lui il était là pour veiller sur elle. Le garçon qui l’accompagnait était un de ces élèves qu’il avait recueilli, un certain Marcus. Diane salua Marcus de la main et le jeune homme lui répondit par un sourire juste poli et toujours très sérieux. L’homme prit doucement la main de la petite romaine et remercia Amillia d’un sourire chaleureux. Diane ne se posa pas plus de questions et resta confiante en vers ces personnes tout justes rencontrées. Ils restèrent tous les trois silencieux le temps du trajet et arrivèrent de longues minutes après devant la villa Oreste. Silvacius, dont la mine se faisait plus grave s’approcha de Marcus et lui parla. Diane compris qu’il lui demandait de rester dehors. L’adolescent baissa la tête, il avait l’air étrangement déçut. Silvacius et Diane, quand a eu, entrèrent dans la villa ; la petite fille n’étais pas rassuré et avais soudainement peur des reproches que pourrait lui faire ses suivantes, ou pire, son père.

-Je viens raccompagner cette jeune fille et je souhaiterai parler à son père.

Ce fut les mots qu’adressa Silvacius a un domestique lors de leur arrivée. Celui-ci partit tout de suite chercher son maitre en soupirant. Lui aussi avait l’air de savoir ce qu’y arriverai a la pauvre petite. A peine partie ,Diane se tourna vers sa nouvelle rencontre avec des yeux curieux et lui demanda qui il était.
L’homme se prit a sourire et répondit doucement qu’il était en fait un ami de sa mère. Diane baissa doucement la tête lorsqu’il lui parla d’elle. La petite était étonnée, il n’était pas venue lors de sa mort.
-…Je ne pense pas. Si vous auriez était ami avec ma maman, vous seriez venue pleurer lors de sa mort, avec nous.

Silvacius se contenta de baisser la tête, il ne savait pas quoi répondre à la petite, ou plutôt il ne pouvait pas lui répondre. Diane compris à cet instant qu’elle ne saurait jamais la vérité sur sa mère qu’elle ne connaissait finalement pas du tout.. Diane baissa soudainement la tête lorsqu’elle croisa le regard glaçant de son père qui arriva d’un pas lourd dans la pièce. Elle avait espéré au fond d’elle qu’il ne soit pas là. Ce dernier s’avança vers elle et lui prit violement les cheveux et la tira contre lui…

-Encore une fois, tu as désobéit aux ordres, regarde toi, tu as trainait dans le ghetto. Quand vas-tu apprendre a resté à ta place ?

En quelques secondes, la petite fille senti une énorme brulure sur sa joue, la main d’Oreste venait de percuter sa peau et maintenant de nombreuses larmes coulait de ses joues. Même si ce genre d’accidents devenait habituels depuis quelques mois, Diane n’arrivait pas à s’habituer à la douleur et la peur qui l’habitait a chaque fois qu’elle était avec son père. D’un geste méprisant il lâcha la petite et ordonna aux domestiques de l’enfermer dans sa chambre.
Un des domestique s’exécuta, Oreste sans adressait un mot a Silvacius qui était resté de marbre lors de la scène, se servit un verre de vin, soudainement redevenus calme. Après quelques minutes de silence, il se tourna vers le visiteur...

-Que voulez-vous ?
-Votre femme m’avait chargé d’une mission et je suis ici, aujourd’hui pour la remplir.
-De quoi s’agit-il ?
-Je m’occuperais de l’éducation de la jeune fille en échange d’être loger. Je l’ai promis à votre défunte femme, Monsieur.

Oreste parut soudainement inquiet et fit part a Silvacius, qu’a aucun moment ça femme ne lui avais parlé de lui.

-Et pourtant, j’ai ici une de ses lettres, elle vous l’adresse…

Tout en dépliant un bout de parchemin, Silvacius se mit à lire…

Cher Flavius,
En espérant que tu aille bien, je te témoigne dans ce mot toute la confiance que j’ai en Silvacius pour l’éducation de ma chère fille. Même si je sais que tu seras doux et juste avec elle (et Silvacius ne manqua pas d’appuyer ces mots) …je souhaiterai que celui-ci s’en occupe. Cela ferrât une protection supplémentaire pour Diane car, toi tu le sais bien, elle en aura énormément besoin ; et dit toi que cela te fera une charge en moins. Silvacius est un vieil ami et il saurât la faire grandir conformément a ce que j’aurais souhaité. Avec toute mon affection. Bérènice.

Flavius prit une mine grave et réfléchit quelques instants.
-Bien, mais n’allait pas croire que vous avez le droit de contester mon autorité sur elle, et vous serez seulement loger et nourrit, pas de salaire supplémentaire. Maintenant, excusez-moi mais j’ai du travail. Vous êtes le nouveau précepteur de ma fille.

Silvacius se baissa en signe de salutation et sourit quelque peu soulagé. La mine réjouit, il demanda a des domestiques de le menait jusqu’à la chambre de sa nouvelle élève. Il entra dans sa chambre doucement et l’appela.
La jeune fille était recroquvié au milieu de ses poupées derrière son lit, le visage rouge de larmes et la joue encore marquait de sa dernière gifle.

-Partez !! Partez !! Cria-t-elle.

Silvacius lui assura qu’il n’était pas là pour lui faire de mal mais la jeune fille ne voulut rien savoir. Pour elle, cette homme n’était qu’un homme comme son père…Il avait fait exprès d’aller la dénoncé et de ne pas le défendre. Elle lui somma de partir mais il n’en fit rien.
Diane avait du mal à parler entre ses pleure, ses tremblements et ses reniflements. Silvacius s’avança vers elle et le regarda avec douceur et autorité à la fois.

-Diane, écoute. Je ne serais, bien que je le respecte, jamais comme ton père. Je ne lèverais jamais la main sur toi, je te le promets. Je suis là parce que ta mère m’a demanda de veiller sur toi, elle avait confiance en moi alors est confiance en moi.

- Si…vous n’êtes pas d’accord avec Oreste pourquoi n’avait vous rien dit tout à l’heure ? Répliqua-t-elle.

Dans un soupire, Silvacius lui répondit que c’était parce qu’il ne pouvait pas contester l’autorité d’un père sur sa fille, aussi mauvaise soit elle. Diane enfouit sa tête dans ses genoux et déclara dans un sanglot :

-Alors…vous êtes un homme lâche. Les hommes lâches ne valent pas mieux que les pères qui battent leurs enfants…

Dans un geste paternel il l’attira contre lui et lui priât de lui pardonner et de lui faire confiance.
Il la regarda avec deux grand yeux tristes, il avait l’air peiné pour elle et étrangement repentant. Il y avait dans son visage une douceur presque fraternelle, presque familière et dans un geste un peu désespérée, Diane se décida a se blottir contre cette inconnu étrangement familier.
Oreste lui faisait tellement peur, tellement mal… Silvacius lui assura que tout serait différents maintenant qu’il était là, et la petite fille eu une grande envie de le croire. L’homme lui embrassa le sommet du crâne et elle s’endormit dans ses bras, calmement, au bout de quelques instants.
Grâce à l’arrivé inattendu de Silvacius, la vie de la petite fille lui parut soudainement moins triste. Pour la première fois de sa vie, elle avait de la complicité avec quelqu’un et cela lui faisait le plus grand bien. On pouvait dire que les méthodes d’éducation de ce précepteur n’avaient rien de bien classiques, la plupart du temps il utilisait des illustrations et des métaphores pour apprendre à sa petite protégée la philosophie, l’Histoire des Hommes et l’intérêt des arts. Diane avait le plus souvent beaucoup de mal à comprendre mais elle avait un esprit si ouvert et si curieux qu’il était assez fière d’elle la plupart du temps. Ce matin-là, Silvacius avait donné rendez-vous à Diane au Nord du forum. Son père n’aurait surement pas apprécié de savoir qu’il lui donnait ses cours en plein centre-ville, au milieu du monde mais Silvacius disait que cette méthode poussait les gens à l’indépendance. Diane fut étonné du fait que son précepteur était en retard, lui qu’il lui avait si souvent répété que la ponctualité était un devoir pour tout personne honorable, voilà qu’il avait mis son honneur de côté ; elle fut encore plus étonné lorsqu’elle aperçut Marcus arrivait droit vers elle, la mine toujours aussi sérieuse, il n’était pas très marrant celui-là.

-Mademoiselle Diane. Je viens vous annoncer que Maitre Silvacius ne pourra vous faire cour aujourd’hui, ainsi c’est moi qui vous ferrais la classe.

La jeune fille fronçât les sourcils et souffla montrant ainsi au jeune homme que cette idée ne l’enchantait pas du tout. Sa curiosité la poussa tout de même à demander à Marcus qu’est ce qui avait bien put empêcher son pédagogue à venir lui faire cour. Cela l’étonnait de Silvacius. Marcus lui répondit que c’était une affaire urgente, et Diane se fit sévèrement réprimander lorsqu’elle demanda qu’elle genre d’affaire étais-ce. La jeune fille soupirât encore une fois, agaçant un peu plus le jeune adolescent.
Ils fronçaient maintenant tous les deux les sourcils, ils ne s’entendaient pas très bien après tout. Quelques minutes après, alors qu’il c’était installé sous un préau à cause du froid, le jeune Marcus donnât un cours de géographie a sa toute jeune élève qui se trouvait aujourd’hui fort indisciplinée. La concentration n’étant pas son fort, elle s’amuser a joué avec une petite poupée de chiffon. Mais Marcus, apparemment, commencé à s’énervé et lui demanda une dernière fois de se concentrer.
Diane ne voyais pas pourquoi elle l’écouterait, lui. Après tout ce n’était pas lui son pédagogue, et il était très ennuyeux.

-Ce n’est pas vrai, je fais juste preuve d’un peu de sérieux, prenez en de la graine.

-Un peu ? Moi je trouve que vous faite preuve de BEAUCOUP TROP de sérieux.

-Non…je fais des blagues quelques fois…

Le jeune homme se mit à fronçait les sourcils et à prendre un air boudeur, Diane se prit a sourire et explosa de rire au dernière parole de Marcus. Ce dernier tourna des yeux exorbité vers son élève, et eu de la peine à trouver ses mots. Il lui demanda pourquoi est-ce qu’elle riait. Avec un grand sourire espiègle elle le regarda et lui répondit « -Je ne sais pas, le concept de vous entendre faire des blagues peut être. »
Et le rire de la jeune fille reprit de plus belle, ce qui fut surprenant c’est que Marcus se mit à rire a son tour. Il bondit vers la jeune fille en souriant et lui répliqua qu’il allait lui montrer a qu’elle point il pouvait être drôle.
Il ne fallut pas longtemps pour que les deux enfants se mirent à se battre en riant a même le sol. A cet instant Marcus remonta vivement dans l’estime de Diane, il n’était donc pas toujours droit, coincé et sans défaut. Il savait donc s’amusé. Après lui avoir mis une raclée, Diane s’appuya sur un mur pour reprendre son souffle en souriant. Marcus s’avança vers elle, et lui embrassât rapidement la joue.

-Et un baiser pour la gagnante !

A cet instant, Diane eu très honte de sentir le rouge lui montée aux joues.

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