La Bretagne était un pays plus sombre qu'elle ne l'avait imaginé. Son père l'avait pourtant avertie que le moment était peut-être mal choisi mais pour elle il était au contraire plus que temps qu'elle retrouve les terres de sa famille. Son oncle Ghétenoc était parfaitement d'accord, il avait été ravi de voir arriver sa nièce depuis la lointaine Gaule. Madeleine « Mad' » commençait peu à peu à prendre ses marques dans le village et apprenait, lentement mais sûrement, les noms de tous ses clients.
Car elle n'était pas venue en Bretagne que pour visiter, elle avait apporté dans ses bagages toute une cargaison de bien belles pommes qu'elle s’évertuerait à vendre. C'était son boulot après tout : elle était trop faible, de l'avis de son père, pour aider aux champs, et elle avait pour le moment esquivé avec brio – et l'aide de sa mère – l'obligation de se marier pour profiter à la famille. D'ailleurs, il y avait fort à parier que cette excursion bretonne ait aussi pour but de se soustraire à cette obligation. Un bien gros risque pour si peu.
Mais après tout, que risquait-elle vraiment ? Oui la Bretagne était au cœur de frictions politiques et oui le Vatican y avait envoyé la Sainte Inquisition. Cela ne la concernait pas : jamais l'Inquisition ne pourrait s'intéresser de près ou de loin à une vulgaire vendeuse de pomme. Du moins c'est ce qu'elle supposait : elle n'avait pas la moindre idée du véritable rôle de l'Inquisition en Bretagne.
C'est pourquoi, lorsqu'elle aperçu un attroupement qui se dirigeait vers la grande cour du château, la jeune femme suivit sans trop réfléchir. Elle se servit ensuite de sa taille mince et de sa petitesse pour se faufiler entre les gens pour espérer apercevoir ce qu'il regardait tous. Elle ne vit que le piloris et la silhouette qu'on était en train d'y installer. Curieuse, elle tapota gentiment l'épaule d'un homme à ses côtés, qu'elle avait déjà eu comme client.
« Il a fait quoi ? »
Car elle n'était pas venue en Bretagne que pour visiter, elle avait apporté dans ses bagages toute une cargaison de bien belles pommes qu'elle s’évertuerait à vendre. C'était son boulot après tout : elle était trop faible, de l'avis de son père, pour aider aux champs, et elle avait pour le moment esquivé avec brio – et l'aide de sa mère – l'obligation de se marier pour profiter à la famille. D'ailleurs, il y avait fort à parier que cette excursion bretonne ait aussi pour but de se soustraire à cette obligation. Un bien gros risque pour si peu.
Mais après tout, que risquait-elle vraiment ? Oui la Bretagne était au cœur de frictions politiques et oui le Vatican y avait envoyé la Sainte Inquisition. Cela ne la concernait pas : jamais l'Inquisition ne pourrait s'intéresser de près ou de loin à une vulgaire vendeuse de pomme. Du moins c'est ce qu'elle supposait : elle n'avait pas la moindre idée du véritable rôle de l'Inquisition en Bretagne.
C'est pourquoi, lorsqu'elle aperçu un attroupement qui se dirigeait vers la grande cour du château, la jeune femme suivit sans trop réfléchir. Elle se servit ensuite de sa taille mince et de sa petitesse pour se faufiler entre les gens pour espérer apercevoir ce qu'il regardait tous. Elle ne vit que le piloris et la silhouette qu'on était en train d'y installer. Curieuse, elle tapota gentiment l'épaule d'un homme à ses côtés, qu'elle avait déjà eu comme client.
« Il a fait quoi ? »